Cet été, le 27 Août 2013, Fleur Pellerin, Ministre déléguée auprès du ministre du Redressement productif, chargée des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Innovation et de l’Economie numérique, a annoncé vouloir créer une école pour apprendre à entreprendre.
Ouverte à tous, sans condition d’âge ni de diplôme, cette école serait largement dématérialisée. Une sorte de MOOC ?
Tout comme les sites de crowdfunding sur lesquels l’état souhaite légiférer, on a l’impression qu’il veut encore une fois avoir la main mise sur ce qui pourrait être un business (lucratif ou non) pour certains. L’état a-t-il vu une source potentielle de revenus pour faire rentrer de l’argent (droit d’entrée, sponsoring par des entreprises, taxes…) dans ses caisses ? Ou une porte d’entrée unique via son site avec la possibilité de négocier un droit d’entrer ou un pourcentage des transactions dans le futur ?
Plutôt que d’aider les entreprises en difficultés, elle souhaite donc apprendre aux futurs entrepreneurs comment ne pas se planter. Une bonne chose donc. Mais est-ce vraiment le rôle de l’état ? Et l’état est-il légitime sachant que nos députées ne passent que 4 % de leur temps à s’occuper des entreprises?
L’idée d’apprendre l’entrepreneuriat dans les écoles n’est pas une si mauvaise idée. Cela fait déjà plusieurs années que c’est mis en place au Québec.
Un guide a d’ailleurs été fait pour présenter des actions pédagogiques qui favorisent le développement de l’esprit d’entreprendre chez les élèves ainsi que des outils pour animer la participation active des élèves à un projet entrepreneurial engageant.
